Historique de la ville

Des origines à la cité du pétrole, l'histoire de Notre-Dame de Gravenchon en résumé...

Les origines du nom

Gravenchon viendrait de :

  • Grave : dérivé de grève signifiant gravier, sable, et
  • Chon : d’origine gauloise ou nordique signifiant pays, lieu.

Gravenchon serait donc le pays du gravier.
En effet, autrefois, la Seine coulait sur toute la largeur de sa vallée et on trouvait des îles et des bancs de sable ou de graviers dans le lit du fleuve.

L’histoire résumée de Gravenchon

Des vestiges d’époque néolithique témoignent d’une occupation ancienne.

A l’époque gauloise et gallo-romaine, notre commune fait partie du pays des Calètes. Une voie romaine traverse la région venant de Juliobona (Lillebonne) en direction de Dreux par le gué de Petiville. Sur le site de La Chapelle-Saint-Denis, route de Fontaineval, ont été découverts des éléments sculptés et des marbres polis d’époque romaine.

Au Moyen-Age, les comtes d’Evreux sont installés dans un château ou, plus précisément, une forteresse en bois qui brûle en 1204. Reconstruit en pierre, ce château brûle à nouveau au XVe siècle. Il en subsiste encore quelques vestiges restaurés et ouverts au public, route de Fontaineval. La « motte » du Bois du Parc date aussi de cette époque.

Les deux communes de Notre-Dame et de Saint-Georges, créées lors de la Révolution de 1789, sont réunies en une seule qui prend le nom de Notre-Dame-de-Gravenchon en 1826 (décret royal de Charles X).

La population varie peu jusqu’en 1931, lorsque commence la grande mutation industrielle avec l’installation des raffineries de pétrole Esso et Mobil, suivie de la construction de logements au lieu-dit « la Petite-Campagne ».

Notre-Dame-de-Gravenchon, la cité du pétrole

À partir de 1929, le gouvernement français impose le raffinage du brut sur le territoire national. Le Havre est le port le plus direct pour importer le brut des USA. La zone du Mesnil offre des terrains étendus, peu coûteux, la Seine et la proximité relative de Paris.

Les usines sont construites sur un marais remblayé. La première unité, Esso, démarre fin 1932. Les différentes parties des unités arrivent des USA, prêtes à assembler. Les raffineries sont en plein essor quand survient la guerre en 1939. Toutes les installations et les réserves d’essence et de brut sont volontairement détruites par le feu.
Pendant la guerre, la partie située à l’ouest de la route du Bac est défrichée et cultivée.

Avant 1939, avait été envisagée dans cette zone la construction d’une grande darse (il en reste quelques vestiges sous les taillis qui bordent la Seine près du bac de Port-Jérôme/Quillebeuf).

Il s’agissait d’une reprise du projet de Napoléon III dont l’ambition était de créer un port moins exposé que celui du Havre et plus près de Rouen. Des travaux en vue d’éliminer la formation des bancs de sable avaient d’ailleurs été entrepris dès 1848 et, le 28 mai 1861, l’empereur débarquait sur les « prairies du Mesnil ». Il avait déjà un nom pour ce port, celui de son oncle Jérôme, ex-roi de Westphalie, décédé le 24 juin 1860. D’où le nom actuel de Port-Jérôme et la borne de bronze près de la cale du bac qui témoigne de cet événement historique.

A la fin de la guerre, après un suspense de plusieurs mois, la décision est prise de reconstruire les usines au même endroit.

Port-Jérôme-sur-Seine, une nouvelle page d'histoire

Le 1er janvier 2016, la commune nouvelle de Port-Jérôme-sur-Seine voyait le jour ! Cette commune est issue du regroupement solidaires de quatre communes, Auberville-la-Campagne, Notre-Dame-de-Gravenchon, Triquerville et Touffreville-la-Cable. Aujourd'hui, l'histoire de Port-Jérôme-sur-Seine se crée !

Un livre pour 2000 ans d’histoire

Un livre retraçant les deux mille ans d’histoire de Notre-Dame-de-Gravenchon est en vente à l’accueil de l’Hôtel de ville.

Renseignements :
Hôtel de ville
Place d’Isny
Service Cinéma, théâtre et événementiel
Tél. : 02 32 84 55 60